Mathieu, fondateur du média Pilote de Sable, a participé à la course « amateurs » de Magescq sous des conditions dantesques. Il raconte.
Séance de rattrapage pour ceux qui ne suivent pas Pilote de Sable sur Instagram 😉
Le week-end dernier se déroulait la 3e épreuve du Championnat de France des Sables à Magescq. En raison des conditions météo épouvantables, toutes les courses ont été annulées, sauf une : la course amateurs du samedi matin (hors-championnat).
Quelques jours auparavant, la société 3AS RACING m’avait lancé le challenge de participer à cette course. Fred, le boss de 3AS me prêtait une moto et il s’occupait, avec Arnaud Demeester (rien que ça), de mes ravitaillements.
Les conseils des pro
Avant la course, en raison d’une météo extrême et d’un terrain défoncé, j’ai demandé des conseils à plusieurs pilotes que je connais. Voici ce qu’ils m’ont répondu.
Fred de 3AS : « Prépare 4 masques doubles écrans : 3 roll-off + 1 simple, et 4 paires de gants. Et tout va bien se passer.»
Romain Dumontier : « Roule debout au maximum, regarde loin pour anticiper les trous de boue, et va chercher les bords de la piste ! »
François Thorel : « Pars pas trop vite voir même « cool », et reste spectateur de ce qui se passe dans les premiers tours. Prends un chiffon et un masque dans une banane. »
Arnaud Demeester : « Grouille-toi t’es en retard ! Et t’as intérêt à mettre du gaz ! »
Un départ sous la grêle
Briefing samedi matin à 8h40, on était trempés et congelés avant même le départ de la course. Plusieurs coups de tonnerre retentissent alors qu’on se positionne derrière la grille. Départ à 9h au milieu des pins, sous la grêle et les orages, dans un décor apocalyptique. On était environ 60 pilotes.
Je pars comme une chèvre, dans les 50, ce qui du coup me permet d’observer les passages « propres » et ceux à éviter. Certains pilotes tombent, d’autres s’embourbent complètement dans des sections de forêt inondées. C’est déjà très compliqué !
Je pointe 37e à la fin du premier tour, trempé de la tête aux pieds et les mains gelées. Je ravitaille à 30 minutes et je trouve Arnaud Demeester (qui s’occupait de mon ravito) entrain de dormir sur sa chaise sous la tonnelle 3AS RACING 😂. Arnaud me fait le plein d’essence, me donne des gants secs et me conseille de repartir avec un masque simple sans roll-off.
Un fin de course au mental
Le terrain commence à être vraiment défoncé, notamment des passages dans la forêt où il ne faut jamais couper les gaz sous peine de rester coincé dans la boue. Je remonte 25e puis 17e à 1h de course. La fin de course va se jouer au mental !
Fred me fait signe de m’arrêter au prochain tour ; je suis censé ravitailler pour la 2e fois mais la course est écourtée en raison du terrain devenu impraticable. La drapeau à damier est agité à 1h17 de course. Je termine finalement 13e !
Le résumé en 2 minutes top chrono
Cette fois j’étais sur la moto et non derrière mon objectif, j’ai donc réalisé très peu de vidéos. Voici tout de même un petit résumé de ma course ! Merci à Fred de 3AS RACING pour la logistique et Arnaud pour les ravitaillements. Et merci aux spectateurs qui m’ont envoyé leurs vidéos.